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J’ai attendu, j’ai attendu, mais maintenant . . . faut que j’y aille.

Ils sont tous absents.

Seul face à l’écran du vieil ordi rasta et retapé de Davidet du coup j’emprunte l’entrée sur Marsam, –  un peu remué par cette incursion quand même, le Fachinero  ((et . . . par surcroît j’emprunte, de fait, le copyright ddd / en / minuscule )) du coup je suis secoué – bécane dont tout le monde, non . . . mais quelques uns s’en sont déjà servi. Donc, je continue à tenir la chronique et ceci non pas sur ordre mais par délégation de délégation au deuxième ou troisième degré. Mais je ne suis pas tout à fait un inconnu . . . si vous avez lu les présentations, vous savez très vaguement que je suis :

O Fachinero do Arpoador.

[Je me demande d’ailleurs ce qu’on pouvait bien harponner au bout du rocher qui porte ce nom (mon nom), dans le temps. Du temps où il y avait autre chose que des poissons morts dans un trop-plein de chimie, faute d’oxygène, et des culturistes et d’authentiques et stoïques planchistes hawaïens, sur cette pointe qui, entre parenthèses, a elle-même, vaguement, quand on la voit depuis la mer, une forme de harpon avec plusieurs pointes rocheuses enfoncées dans l’écume qui bouillonne toujours dans les vagues, certains jours . . . elles aussi touchées par le scandale pétrolier qui secoue le pays.]

N’allons pas cependant dénigrer une ville qui m’a accueilli quand j’arrivais d’une île beaucoup plus ravagée et misérable.

Vous avez vu ? Je crois que à force de lire et relire, je crois que j’ai capté le truc pour écrire à la ddd, comme j’te pousse et comme ça parle au vas-y même si t’es mal réveillé.

Mais sérieusement . . . j’ai un problème.

Pour justifier ma présence ici, sur ce truc international, classe et snob du petit dieu d’Egypte, faut que j’y arrive.

Faut que d’un coup et d’un seul, rassurez-vous . . . pour autant le feuilleton ne va pas se terminer d’un coup ! Oui, faudrait que d’un coup j’élucide et résolve tout.

1/ La chaise bleue.

2 / Les quatre évangélistes.

3 / La disparition de Dio.

4 / Éventuellement aussi celles qui ont suivi : celle de son fils, le pauvre petit, mal barré sur son cargo, enfermé en soute, et auparavant, celle de David lui-même.

Honnêtement, je n’ai aucune chance, je crois, d’y arriver . . .

et de remonter la filière jusqu’à Dio en Personne. . . qui reste muet et inaccessible, même en passant par son Fils et son rédacteur officiel, tous ces foutus gardiens des textes-testaments. Alors vous comprendrez que je dois me lancer, y aller. Faire mes preuves.

Plonger.

Remonter à la source.

Faut re-partir de la chaise elle-même , seul objet tangible à ma portée.

Courage Fachinero, faut que j’y aille !

D’ailleurs je la vois déjà, cette chaise bleue maudite . . . au travers des plantes entrelacées et des algues (suggestion de Patricia  qui s’y est collée de son côté).